Comprendre la viralité pour devenir viral!
Aujourd’hui nous allons regarder de plus près les facteurs de succès d’une vidéo virale.
Voici toute l’affaire: Adidas monte une énième vidéo de session d’entrainement avec les stars des All Blacks. Ils font ce genre de vidéo depuis quelques temps, avec un certain succès et de plutôt bonnes idées (Ma’a Nonu dans l’entrepôt de distribution Adidas est à voir absolument). Dans le cas présent, il s’agit d’une “skill vidéo”, un style qui s’est développé avec le football, le skateboard ou le snowboard, et où l’on voit des athlètes faire toute sorte d’exploits. On se souvient de la vidéo de Ronaldinho où les doutes sur sa véracité ont fait le buzz.
L’important c’est le talent… Vraiment ?
La vidéo est toute simple, on y voit les joueurs des all blacks réaliser toute sorte d’exploits dans la décontraction la plus totale. Remarquez le panneau d’affichage en carton pour faire plus “artisanal”.
La vidéo a touché les 1 145 363 views depuis le 8 février 2011.
Des avantages d’être le challenger
Eh bien la jeune équipe du CA Technologies Brumbies rugby club (Australie) a pensé à raison pouvoir s’appuyer sur la vidéo de leurs rivaux de toujours (les All Blacks) et leur faire une petite blague.
La parodie, réalisée après diffusion de la vidéo originale, atteint 1 035 418 views, alors que la qualité de la production est assez transparente : la vidéo est bien plus “amateur” que l’originale “All Blacks / Adidas”.
- Regardons de plus près les commentaires qui emportent l’adhésion :
- Tout d’abord la vidéo All Blacks:“C’est aussi crédible que la probabilité que je trouve un travail…” atteint 8 ‘thumbs up’ – Peut-on imaginer commentaire plus négatif ?
- Maintenant la parodie de CA tech Brumbies :“Hahaha c’est drôle parceque c’est réaliste. ha bien joué.” emporte 28 ‘thumbs up’
Ma conclusion sera donc:
Point 1 : La qualité visuelle est secondaire : sur les réseaux, tous les types de vidéos se cotoient, et le fond prends souvent le dessus sur la forme.
Point 2 : Le succès ce se résume pas à des visiteurs uniques, mais plutôt à ce que les visiteurs retiendront de vous.
Nous comprenons peu à peu l’opportunité que representent les réseaux comme YouTube pour des marques “secondaires”: la créativité et la sincérité rattrapent souvent les retards de notoriété, et une vidéo trop attendue ou trop “bien faite” peut se retourner contre l’annonceur. De plus, l’internaute est un animal décrypteur, aguerri à l’art du débusquage du “fake”, questionnant la moindre information, image ou document vidéo.
Vous pourriez faire un malheur en étant vous même!